La suite de la remontée vers le Nord
Le monastère d'Erden Zuu, un haut lieu de la religion bouddhiste en Mongolie
Composé de nombreux temples, bien conservés, essentiellement musée
Dans un des temples, des moines prient. Moment de recueillement.
La route se poursuit, vers Tsetserleg. Des précipitations dantesques ont causé des
ravages, ici illustrés par les creusements causés par le ravinement de l'eau.
Nombreuses pistes coupées, totalement impraticables.
Un mongole en perdition, aidé par le touriste qui passe par là. Solidarité oblige
Le NAADAM (ou fête nationale) à TSETSERLEG
Les vêtements d'apparats sont très prisés des mongoles, depuis très jeune
L'une des activités des fêtes du Naadam : le Tir à l'arc (ici les commissaires à la réception des flèches)
Les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à pratiquer cette discipline
Quelques portraits saisis pendant le défilé de parade, beauté magnifique
Autre visage typique
La présentation de la selle mongole
Le défilé des cavaliers sur l'anneau du stade
La fête commence dès le plus jeune âge
Encore plus jeune…!
Les mongoles en costume traditionnel, splendides
Les bottes mongoles, autre symbole de ce pays. Le bout des bottes est relevé afin de ne pas blesser les esprits de la terre
Sous l'œil amusé de ce petit là, coquin va
La traditionnelle danse du Shaman, autre symbole de la culture
Transe reprise ensuite par des danseurs costumés
Le jeu des osselets, compliqué, aux règles assez hermétiques, lent
Mais demandant bien plus que de la simple adresse. Les lanceurs sont assis sur de petits tabourets
Le tout se déroulant dans un joyeux bazar, animé des chants du ténor local (que personne ne semble écouter)
Les danses folkloriques féminines
N'est-elle pas mignonne
Sans doute un peu hérité des danses slaves, les hommes sont acrobatiques et souples
Vient ensuite les célèbres lutteurs
Le spectacle est parfait, et ce n'est pas toujours le plus lourd qui est avantagé
Tsetserleg, petite ville nichée au creux des montagnes du cœur de la Mongolie
Tout autour du stade, des yourtes se sont montées pour la fête, on y mange, on y bavarde. On y vient à cheval, en voiture ou petite moto.
Quelques vendeurs de tout et de rien, se mêlent au traditionnels jeux de fléchettes et autres
Tiens, les bottes dont on parle souvent, sont portées les jours de fête
Le Mongole est curieux de nature, ici une demande de visite de la cabine du camion
La dernière activité phare du Nadam, la course de chevaux des enfants largement suivie par la famille
Celle-ci est en pré-formation !
Regardez-là bien, vous lui donnez quel âge ? Sûr qu'avant longtemps, elle sera seule sur le cheval
Le terrain d'arrivée de la course des enfants
Quelques spectateurs assidus, mais toutefois décontractés.
Les cavaliers en tenue, attendent l'arrivée des concurrents
Le premier, pas bien vieux quand même
Regardez-donc l'expression de ce visage, étonnant ! (cliquez sur la photo pour qu'elle s'ouvre en grand)
La niaque...
Même de jeunes cavalières concourent
Dernières vues de Tsetserleg, avant de quitter ces lieux attachants
La visite d'un rocher mythique, un guerrier l'aurait jeté du ciel pour terrasser un serpent…!!!
Nous avons vérifié les écrits. Même en plein été, à 2000 mètres, il peut neiger (les collines en face)
Le gris du ciel se confond avec le revêtement de la route, et de l'eau, toujours de l'eau, de la grêle...
Les Galères
Vers 13h, résultat d'un éclatement de pneu arrière, et fin d'un voyage de 18 mois qui ne faisait que débuter
pour ce couple de Belges. Heureusement seulement deux blessés légers.
Nous sommes avertis par des Mongoles qui viennent "tenter" de nous prévenir.
Nous faisions notre pause déjeuner 20 kilomètres plus loin.
En Mongolie, il n'y a rien. Pas de service de dépannage, pas de moyens matériels de levage.
Les assistances sont toujours présentes et efficaces quand on n'a pas besoin d'elles.
Ni service de santé, la circulation alternée c'est nos épouses avec nos VHF portables,
La police est venue faire son constat à 23.30 h...!
C'est donc avec patience et ténacité, grâce à l'énergie de tous, qu'avec nos trois véhicules nous l'avons
d'abord relevé
Puis, après avoir changé la roue éclatée, il a fallu le tracter jusqu'à le faire remonter sur la route,
et le mettre en sécurité auprès de quelques yourtes, à quelques kilomètres de là.
Tout au long de nos opérations, une chèvre avait décidé de séduire Jean-Pierre…
Au point de partager non seulement la gamelle, mais également son intérieur !
Durée des opérations de dépannage : 2 jours.
Garçon ou fille ? (la tradition c'est de laisser pousser les cheveux jusqu'à 3 ans,
en ce compris les mois de grossesse, puis de couper les cheveux des garçons). Alors ?
Visages des enfants des yourtes où nous laissons le camion accidenté en sécurité
Ici une gorge profonde, issue d'un tremblement de terre
Nous sommes de toute évidence dans une zone volcanique
Le volcan Khorgo
Un cratère de 80 mètres de profond, 200 mètres de dénivelés pour y parvenir, on a fait à pied le tour de la caldera
Et on reprend la route, à travers les paysages typiques mongoles
La vache-yack, visiblement émue que nous la photographions !
Les yacks sont joueurs, patauds, mais finalement dynamiques et aiment s'amuser entre eux
Ce petit là a plu à Fabienne
Sublimes paysages, lors d'un bivouac au bord d'un lac
Passage de gués, parfois profonds ou incertains
Autres paysages exceptionnels de ce pays magique (ouvrez la photo en grand)
Nous décidons de rejoindre Möron par la route (au lieu de la piste).
Voici devant vous un des 300 kilomètres de route nationale mongole (gag).
Parfois le choix du couloir de circulation est délicat. Vitesse d'évolution entre 15 et 30 Km/h
Le sol est fleuri
Le petit point jaune c'est le camion dans cette immensité
La faune volante surveille
Un peu plus gros, pas forcément avenant, le Tas, grand vautour mongole
En vol c'est déjà plus beau
Au sol, un coléoptère tout comique dans sa coque orange et noire
Même Tom se régale d'une 1/2 tête d'équidé
Le Mongole ne dispose de rien, pas de cric. Ici un roulement de moyeu HS,
il tente de fixer un morceau de bois sous l'essieu, pour pouvoir continuer sa route, sur la piste
Passage près d'un lieu magique, montagne, lac, prairies, que du bonheur…
Mais la seconde vague de galère arrive, sournoisement !
Sur la piste, telle qu'indiquée, un mètre trop à droite, pour éviter un trou, et la sanction tombe
Sans appel. Il est 9h du matin !
Sous une croute de terre qui semble dure, environ 50 à 80 cm de vase et de glaise
En tentant de tirer le planté, second véhicule planté
Le treuil du planté permettra la sortie, regardez la profondeur de l'ornière
Le sol semble pourtant stable et sec…
Les Mongols s'arrêtent, tente d'échanger, curieux, dubitatifs
Puis la famille repart, impuissante de toute manière
D'autres s'intéressent un peu plus
La petite fille est quand même très surprise par toute cette effervescence
Mais après des heures d'effort, avec des cales, des roues de secours, des crics,
des plaques, des cailloux, quelques morceaux de bois qui trainent, le camion est revenu à la surface.
Il suffit de le tirer. Nous sommes milieu d'après-midi du jour 1
Seconde sanction, encore plus violente, pendant la traction. Il a fait moins de 2 mètres avant d'y retourner.
Cette fois c'est plus gênant.
Le gite est cette fois important, la limite du basculement n'est plus très loin
Les ponts avant et arrière sont engloutis dans la vase, et en équilibre
L'unique engin disponible constatera rapidement son impuissance,
La réflexion précède l'action. Du bois, beaucoup de bois, une tronçonneuse, des roues de secours pour appui
des moyens de levage, des pelles (on en trouve mais sans les manches) et de la main d'œuvre
Il y a ceux qui regardent, sous l'œil amusé des enfants
Comme tous les enfants du monde, une petite voiture et hop c'est parti,
et en plus, grand avantage, les véhicules miniatures ne se plantent jamais !
La sangle reliée à notre véhicule est destinée à prévenir du versement
Marc à la console de jeu (manomètres de commande de gonflage des coussins)
Dont on voit l'efficacité incontestée
Un atelier de découpe de bois, pour lequel on se félicite d'avoir emporté une tronçonneuse
Des crics, du bois, encore du bois, beaucoup de bois et de la main d'œuvre,
de la patience, de l'opiniâtreté, et le bon sens des Mongols, il a fallu tout cela pour y parvenir
Les Mongoles ont pris le chantier en main, à nos côtés, pour rien, pour nous aider
L'entraide en Mongolie est sacrée
Et après environ 8 heures de travail avec une équipe de 18 personnes, le camion ressort enfin
Délicatement tiré par son treuil, uniquement, sans la motricité des roues, sur son lit de bois servant de chemin
Ne pas oublier de récupérer la roue de secours au fond du trou, dans 70 cm de glaise
La photo du groupe des valeureux nous ayant aidé à sortir de cette mauvaise passe
Une idée du champ de bataille laissé derrière nous (les Mongoles récupèreront le bois)
Le verre de l'amitié avant de se quitter, ici ils goutent de la mirabelle de Lorraine
L'un des plus actifs pendant cette après-midi de partage
Moment de partage intense, nous ne parlons pas la même langue, et pourtant...
Le "chef", le sage, l'éleveur de chameaux dont on ne sait si la mirabelle est la source d'une légère grimace !
Et puis retour vers des sols plus stables, champêtres, proches des yourtes et des océans de moutons,
Pour s'attaquer à la dernière galère.
L'inclinaison anormale de la roue arrière gauche du camion de JP ne laissait présager rien de bon
Un démontage s'impose donc.
La sanction est lourde, les roulements intérieurs et extérieurs sont endommagés, mais
Satellites et planétaires du réducteur sont HS aussi (conséquence)
Après une journée complète d'angoisse et la construction de divers scénarii,
les pièces arriveront par DHL, dans 7 jours... car il n'existe rien en Mongolie.
C'est un pays où il ne faut compter que sur soi-même, et l'immense gentillesse des Mongols.
Pendant les jours suivants, les Mongoles habitant dans les yourtes voisines nous invitent à passer les voir
Jean-Pierre explique sur un ballon gonflable en forme de planisphère, le trajet effectué
Autres coutumes Mongole : la visite de l'intérieur de nos camions, juste pour voir.
Ici une famille qui passait par là, et s'est déroutée de la piste, juste pour le plaisir.
Les plus jeunes arrivent à communiquer avec quelques mots d'anglais
Le soir autre visite insolite, annoncée, mais avait-on bien compris ?
Le fils du "chef" (voir les épisodes précédant et le plantage) vient nous rendre visite avec son troupeau de chameaux
Qui est le plus fier selon vous…?
Le troupeau rassemblé devant nos camions, au centre le fils
Arrivé peu de temps après, le "chef" qui nous fera goûter des plaisirs de ce moyen de transport
Chacun son tour
Les Mongoles aiment poser et se faire prendre en photo. Ici avec sa petite fille.
Toujours la pose, sur son cheval, fier (s)
Et puis la famille, père, mère, fils et la petite fille.
Craquante, non ?
Déjà sur le cheval de "grand-père". Celle-ci semble déjà avoir un certain caractère.
Après avoir alimenté le camion de JP et Christine en eau, en essence, vérifié le groupe électrogène,
assuré un ravitaillement suffisant, nous les laissons le temps que les pièces arrivent pour remonter le camion,
et faisons route vers Mörön et le lac Khosvgol
La piste entre Tsaaganull et Mörön est magnifique, sans doute l'une des plus belles depuis le début du voyage
Les paysages sont époustouflants
Au sommet d'un col, vue sur la nationale que nous venons d'emprunter !
Cliquez sur les photos pour les ouvrir en grand. L'autre versant du col, la descente vers la vallée et la rivière
Sous l'œil toujours aussi perçant des grands rapaces
Ou sous l'aile délicate d'une libellule qui a choisi une place si délicate pour se poser.
Un cimetière Mongole, étonnant car ils n'enterrent pas leurs morts.
Très écartées d'une petite agglomération, ces tombes concernent surtout des enfants
Et de nouveau des paysages à couper le souffle, une palette de couleurs dans les montagnes
Les versants nord sont boisés (pas les sud), et près de Mörön, certains sont tapissés de fleurs mauves
Visite d'une concentration de pierres à cerfs, remontant à l'âge de bronze.
Dans la tradition, le cerf aide l'âme dans son transport vers le ciel.
Une autre, connue et particulière, la seule surmontée d'une sculpture en forme de tête
Le visage magnifique de la jeune Mongole, qui pendant l'été fait visiter ce site.
Une dernière vue de la vallée aux abords de Mörön.