lundi 7 mai 2018

Russie 2018

Nouveau départ pour cette année
J-4 du départ.
Le véhicule est quasiment prêt, nombreuses modifications cette année issues de l'expérience des 3 mois en Islande en 2016.
De courts séjours et une longue vie à bord mènent à des choix et des besoins très différents (220V à bord, rangements, organisation des soutes, coffres, etc...)
Notre point de rencontre des 4 MAN du voyage 2018 sera MOSCOU, et pour nous deux c'est marche forcée jusque là.
5 à 6 jours pour rallier cette capitale, véritable point de départ de notre voyage.
Avant le départ, dernier coucou et au revoir à l'équipe de MAN Arras  (réduite pour cause de ponts et vacances), 
qui doivent être soulagés de nous voir loin d'eux, on va leur faire des vacances.
Premier bivouac à la porte de la Hollande
La première nuit sera sans nul doute paisible.
Seconde nuit, arrêt dans un cartier résidentiel au Sud de Berlin, dans les arbres et au calme
La nuit Polonaise, au Sud-Est de Varsovie fut découverte, dans une grande clairière, 
au bord de la rivière, accompagné des oiseaux et de quelques moustiques qui toutefois ne parlent pas notre langue !
La route fut certes longue, mais partagée...
Entre moments d'activité et de repos ! Pas belle la vie.
Jolie petite église, trouvée juste avant notre point de rencontre.
Et après 2200 kms en 3 jours et quelques heures le vendredi après midi, nous voici, au bout d'un clairière, 
dans une forêt toute proche de la frontière Russe, découvrant nos Amis et TOM le chien, qui nous attendaient avec impatience...
...pour prendre l'apéro. Après l'effort les retrouvailles.
Les 650 kilomètres de la frontière Russe (Téréhova) jusqu'à MOSCOU se résument à peu près à cela.
Ligne droite, bonne route, peu de circulation...interminable.
Un bivouac intermédiaire, au calme, en retrait de la route, mais toujours accompagné d'une nuée de moustiques 
qui même si ils ne parlent pas notre langue, piquent, piquent et piquent encore...raison de nos têtes protégées !
Bus scolaire...!
Habitat dans cette zone
Avec quelques contrastes quand même.
MOSCOU, nous voila !
Premières images de cette capitale, que nous allons découvrir pendant les jours à venir.
Vue sur quelques grattes-ciels étonnants
Et puis le moment de convivialité, après avoir été à la recherche de cartes SIM prépayées (trouvées finalement sans difficultés), 
cartes sans lesquelles, ce blog ne pourrait être tenu.
Découverte de MOSCOU City, quartier d'affaires moderne des années 1990
Quelques idées des performances techniques, depuis le 89ème étage de la tour de la Fédération
Relève de la garde au Kremlin de Moscou devant la tombe du soldat inconnu. On comprend qu'ils soient jeunes !
Et juste derrière, la fourgonnette des militaires qui veillent
L'humour et une sorte de dérision sont présents, Lénine et Staline peuvent illustrer vos photos !
La porte d'entrée du Kremlin de MOSCOU, détruite pendant l'ère soviétique parce que les chars ne pouvaient la franchir. 
Reconstruite à l'identique depuis.
Le musée de la place rouge
Une des tours du Kremlin
Le mur du Kremlin et derrière la résidence du Président
Le mausolée de Lénine
Et bien sur Saint Basile, simplement magnifique
vue depuis un autre angle
Embaumée par la senteur des lilas
Et comme on a vraiment beaucoup aimé, on y retourne en fin de journée au couché du soleil...somptueux
Une autre vue du Kremlin et de Saint Basile, vue moins courante, avec les teintes des bulbes 
GUM, le magasin de la place rouge, ancien magasin d'état, gigantesque, totalement éclairé à la tombée de la nuit
Et pour clore le tout, une panoramique de la place rouge
Promenade en bateau de nuit sur la Moskova, la ville est illuminée et magique
Quelques vues de l'intérieur des églises orthodoxes, d'une richesse de décoration inouïe
.
.
A contempler, on en reste sans voix tant la décoration faite d'Icônes et de peintures murales et autres objets religieux est somptueuse
A l'approche de la galerie TRETIAKOV , diverses représentations symbolisent ce haut lieu de l'art. Qui trouve sur cette représentation la tête d'Ivan le Terrible ?
Dans la galerie, visite guidée par Iouri, dont l'érudition et la connaissance de l'art Russe, des premières Icônes à ce jour, nous a impressionné et touché, tant il s'exprime avec conviction et passion.
Autre surprise, l'âge des visiteurs qui fréquentent cette galerie, depuis les scolaires jusqu'au personnes plus mûres, avec beaucoup de jeunes.
Le portrait de PUSKIN, considéré en Russie comme le fondateur de la poésie russe, et d'une certaine manière de la pensée poétique russe.
Cliquez sur la photo, et zoomer sur ses yeux, un travail magnifique.
Ivan le Terrible, si grand que nous avons du le coucher sur la photo (c'est un problème du blog, nous ne savons pas insérer de photos verticales !)
L'un des tableaux les plus marquants, Ivan Le Terrible représenté l'instant après qu'il ait frappé à mort son fils. La légende dit qu'il ne faut pas regarder trop longtemps ses yeux, car ils peuvent vous faire basculer dans la folie… Que croyez-vous que nous fîmes ?
Promenade dans les jardins
Façade d'une grande artère de Moscou
L'emblème des Romanov, au sommet d'une toiture d'un palais qui leur a appartenu
La Moskova, qui serpente dans Moscou et au loin, l'une des sept sœurs, sept constructions de l'époque soviétique, toutes identiques, construites dans différentes directions de la ville, idéales pour perdre ses repères.
Si la faim vous guette, il faut goûter au pain Usbek, cuit dans ce four, par collage de la face supérieure du pain contre les parois du four. Délicieux
Dans le centre de Moscou, le très haut de gamme automobile est d'une banalité totale. La Mercedes est Maybach ou AMG, la BMW série M, l'Audi A8L, la Toyota se nomme LEXUS et la Nissan INFINITY. Question bruit, il faut s'habituer au feulement des 8 cylindres en V, rien en dessous de 300cv, ce qui semble indispensable pour pouvoir se déplacer à Moscou... Surprenant cette concentration. Il y a une économie florissante et affichée à Moscou.
Une épicerie célèbre du centre de Moscou au décor incroyable, autant que la hauteur de plafond
Les galeries intérieures de GUM, ancien magasin d'état, devenu temple du luxe
C'est décoré, illuminé, fréquenté, central, gigantesque...Russe pourrait-on dire ?
Le hall d'entrée de l'hôtel "Four Seasons", le palace juste à côté de la Place Rouge. On y rentre, en basket et sac à dos, pour aller retirer de l'argent au distributeur. Alliance de la modernité et de la tradition Russe. Magnifique.
Eclairage de nuit d'une des rues commerçantes rejoignant la Place Rouge
Le métro de MOSCOU.
Incroyable par sa taille, la décoration somptueuse de ses stations qui soutient des thèmes spécifiques et historiques, leur nombre, le nombre de personnes transportées annuellement (on parle de 13 milliards), la fréquence des rames (entre 30 secondes et 1 minutes), sa propreté (pas un tag, pas un papier y compris sur les rails), et son bruit extérieur assourdissant.
Comment décrire un tel chef d'œuvre
Des mosaïques géantes
Des vitraux illustrant les métiers de la culture et des arts
Une station art déco
La célèbre station avec quatre bronzes par piliers, et des statues fétiches qu'il faut caresser, car elles portent bonheur
Ce que Fabienne n'a évidemment pas manqué de faire !
La station musée, où toutes la générations de rames sont présentes au centre. Iouri notre guide à la seconde place en partant de la droite.
Une guide en tenue dans l'enceinte de l'ancien Palais en bois des Tsar (légèrement à l'extérieur de Moscou) construit au 17ème
Izmaïlovo, le quartier des vendeurs de souvenirs et autres brocantes. Il faut faire le tri, mais des pépites peuvent y être trouvées.
En résumé, MOSCOU nous a séduit par sa beauté, sa propreté, la gentillesse des Moscovites, la politesse des jeunes dans les transports (nous n'y sommes plus habitués), le travail colossal de mise en valeur de cette ville, accueillante, vivante mais à taille humaine, agitée mais pas surexcitée, le tout découvert à travers le prisme d'un guide passionnant, qui a sans doute ébranlé en nous quelques certitudes dans nos pensées bien ancrées des gens de l'Ouest...A méditer.
 
Et comme il est indissociable des voyages la survenance de quelques galères, la nôtre (une défaillance de régulateur de tension d'alternateur) nous a conduit dans cette concession MAN du Nord de Moscou. Accueil inoubliable du Directeur Général, mise en scène des camions devant la concession (6 marques, 400 personnes, travail 24/24, hôtel sur place pour les chauffeurs en attente, etc...), visite des services, de la cafétéria, des salles de réunion, des salles de détente…
Billard pour passer le temps,
clin d'œil avec les divers chapeaux et couvre-chefs (le ridicule ne tue plus, nous le savons bien)
Photo en présence de tout le staff, et 4 heures plus tard, la pièce à 1170 Roubles (moins de 17€ !) nous est livrée… Belle leçon de partage, car pour eux une chose compte, nous faire plaisir et nous montrer le meilleur d'eux-mêmes.
Grand moment d'humilité, quand nous pensons à l'accueil réservé aux étrangers chez nous !!!
Et la vie se poursuit, par la visite du lieu de fabrication d'une des spécialités Russes, la boite peinte et laquée. Faite de papier mâché, cuite et agrégée dans de l'huile chaude, durcie, travaillée, formée, décorée... 
Certain décors sont réalisés à la plume à base d'or
Les artistes décorent à main levée, des scènes traditionnelles Russes…
Observez le détail en cours de réalisation, sous nos yeux…
Les boutons dorés du harnais du cheval (cliquez sur la photo pour l'ouvrir)
Durée moyenne de la réalisation d'un décor, 1 mois
Les principaux outils de ces artistes
Après réalisation du décor, ce seront huit couches successives de laque, polies, qui mettent en valeur le décor, 3 heures de séchage entre chaque couche.
Si en entrant on trouve les boites peintes très chères, après la visite de la fabrique on comprend que les prix s'échelonnent de 200€ à 6000€, chaque pièce est unique !
Une épicerie de cette petite ville, vous seriez passé à côté sans la voir sans doute
Serguei-Possad, considéré comme le Vatican Orthodoxe Russe
Un ensemble d'une richesse et d'une densité étonnante
Après l'effort d'une visite guidée d'un site Russe, en anglais, par un guide un peu mystique, un réconfort s'impose !
La jupe est de rigueur, la tête recouverte d'un châle, pour l'entrée dans les églises orthodoxes.
.
L'habitat traditionnel Russe encore très présent dans de nombreuses villes.
Les cloches dépendues mais encore actives  
Nous l'avons déjà vu par le passé, le ridicule ne tue pas, alors lâchons nous !
Rostov, autre berceau orthodoxe. On le dit le plus ancien.
Que dire de cette beauté et de cette pureté.
Eglises du Kremlin de Rostov
.
Envers du décor, particulièrement intéressant, la restauration en cours de certain de ces édifices.
Les lieux sacrés peuvent servir pour des animations culturelles pour les enfants
Et puis envers du décor, la Russie coté pile c'est aussi cela
Le bivouac du soir, au bord du lac de Rostov… on pouvait trouver pire.
Le déplacement à Iaroslav ne nous a laissé aucun souvenir hormis la promesse 
d'un musée qui semblait iconoclaste dans sa description, fermé à 17h (arrivé à 17h04) 
et les nids d'autruche dans les routes
Et une vue de près des balcons d'immeubles, datant de l'ère soviétique… 
Sans doute pas bon de rester en dessous !
De Kostroma, nous ne retiendrons pas le musée Romanov,et encore moins l'hypothétique ascension de la tour où se trouve le musée des pompiers (fermé depuis 10 ans -> Petit Futé révise tes sources), mais son marché, qui ne manque de rien, surtout en cette saison.
Une autre échoppe, avec la gardienne qui s'occupe à chasser les oiseaux de ce garde manger à ciel ouvert et en self service
Le muguet se vend par brassées entières...sans commentaires, 
mais dommage que nous n'ayons pas de vase dans le camion
Les puristes sauront identifier pourquoi elle figure dans le blog, 
car cette Lada Niva n'est jamais venue chez nous (Elle à 5 portes)
L'époque soviétique a toujours favorisé le transport en commun, voici un des vestiges toujours actifs, 
et à moteur essence s'il vous plait. Il en tourne dans toutes les villes, ils sont encore des milliers.
Et puis un moment de repos autour d'une table. Ce fut long, très bon, et comme d'habitude, prix dérisoire.
Au tarif des restaurants, il ne faut sans doute pas sortir ses instruments de cuisine.
Souzdal, clocher d'église en rénovation. On y est monté.
Petit musée de la cloche, qui possède une histoire abondante surtout vue au travers du 20ème siècle (fusion, canon, reconstruction…)
Les cloches, nombreuses, imposantes, et le dispositif de commande pour le sonneur
Et les voyageurs heureux...sans qualificatif même si nous nous trouvons sous les cloches !
Idée du paysage environnant Souzdal
Autre vue depuis le clocher, nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord sur le nombre d'églises, plus de 20 c'est certain.
Juxtaposition de trois époques de construction, à gauche une ancienne entretenue, au centre une ruine, à droite une récente. 
L'habitat en Russie est à ce stade de notre voyage assez dégradé, au moins vu de l'extérieur 
Mais il existe des exceptions. Typique
Visages de femme sur le marché de Souzdal
Artiste de rue, ou vieille personne ayant besoin de manger. Sans doute les deux.
Reconstruction à l'identique d'un village en bois, sans clous. Intéressant de voir l'habitat des siècles derniers.
Souzdal toujours, bucolique
Un clin d'œil pour Maxime (notre fils), c'est du lourd. C'est un OURAL
Sympathique présentation d'un met au nom improbable de pelmeni (pâte avec viande et sauce type crème améliorée)
Bivouac du soir, au bord de la rivière. Il y avait du monde en vol ce soir là, même la photo les a captés. 
Moustiques, moucherons, taons, tout avait décollé ce soir là pour nous faire une parade d'enfer. Infernal !
L'anti américanisme historique chez nos hôtes, ne s'exprime pas au travers de leur poids-lourds régulièrement croisés sur les routes
Les marques françaises de la grande distribution sont très présentes en Russie dans toutes les régions, même 2000 kilomètres à l'Est de Moscou
KAZAN nous voilà. 
KAZAN mi orthodoxe, mi musulmane. 
Son Kremlin immense, fort bien rénové et entretenu dans l'enceinte duquel on trouve côte à côte des édifices religieux de ces deux cultes. 
C'est bien la preuve que la coexistence est possible. Ici la cathédrale de l'Annonciation.
Intérieur de l'édifice dans lequel n'est cependant pas l'Icône de Notre Dame de Kazan
La mosquée, dans l'enceinte du Kremlin
Le lustre gigantesque et magnifique de la salle de prière
Le centre de Kazan est plutôt verdoyant et agréable, bien entretenu, et avec une présence policière importante
L'habitat typique a quelque peu évolué, et a gagné en qualité et en couleurs
Même les oiseaux y vivent paisiblement et sans être effarouchés
Marché aux épices, la présence de l'Orient se fait sentir
Une pause gastronomique, et une serveuse avenante et fort sympathique, 
particulièrement appréciée de notre ami Jean-Pierre !
Spécialité russe, une soupe améliorée dans une miche de pain. Délicieux
Désert aux cerises, un régal 
En pleine rue, sans aucune signalisation, stupéfiant
Kazan, 1,5 millions d'habitants, 3ème ville de Russie, aucun camping, aucune structure d'accueil, 
hormis ce parking poids-lourds gardé
Bivouac de rêve !!!
Dernière église assez spectaculaire, vue en quittant KAZAN
Certains rond-points s'ornent de décors intéressants, 
;
;
;
;
;
Quelques maisons typiques, plus ou moins bien conservées ou restaurées, mais toutes habitées
En dehors des axes principaux, dans les villes, voici un exemple de rue après la pluie
La Russie comprend un nombre impressionnant de chantiers destinés à remodeler l'infrastructure routière
Les travaux sont à l'image de la démesure du pays...gigantesques!
Et il faut parfois s'armer de patience lorsque la situation est alternée. Cela peut durer un certain temps.
Et encore et encore, des travaux, des aménagements, des engins de chantiers de toutes tailles.
Les conditions météorologiques en Sibérie peuvent changer plusieurs fois par jour.
Les points blancs de la photo...sont des flocons de neige, un 01 juin, avec zéro degré.
Quelques fois, les raccourcis et autres plans pour chercher sa route nous mènent dans d'infâmes bourbiers. Ici une cour de ferme.
Parking du monastère de Ganinayama. Lieu où les corps de la famille du Tsar Nicolas II ont été retrouvés. 
Bien qu'enterrés à Saint Pétersbourg, un monastère et diverses églises ont été érigés pour les célébrer. 
Nous avons passé deux nuits, au calme, et rencontré les gardiens des lieux sympas et serviables, 
jusqu'à nous trouver de l'eau pour remplir nos réservoirs (+300 litres).
Sacré bon souvenir.
Les coupoles dorées de l'une des églises
Le buste de Nicolas II, dernier Tsar de Russie
Celui de son épouse Alexandra
Et celui de ses cinq enfants, tous assassinés en 1918 à Iekaterinbourg
Foulards et jupes longues obligatoires pour ces dames, ensemble très seyant !
Iekaterinbourg, traversée par le fleuve Isset à la mesure de la Russie, immense.
La Douma de Iekaterinbourg, avec devant deux véhicules du transport public de toutes les grandes villes, le tramway
Fontaine et églises ornent le décor urbain
La cathédrale nommée "sur le sang versé", c'est à dire construite entre 2003 et 2008 sur les lieux mêmes de l'assassinat de Nicolas II et sa famille .
La maison où s'est déroulée cet assassinat a été détruite et cette cathédrale érigée.
Nous aurons l'occasion de constater, les apparentes contradictions de ce pays ou son ouverture d'esprit (chacun doit de faire sa propre opinion)
Après presque un siècle de communisme et d'éradication de la religion, il se construit dit-on une église par jour en Russie en 2018...
Popov, statue érigée à l'effigie de l'inventeur de la radio. 
Il semble donc que les inventions ne soient pas attribuées aux mêmes inventeurs, 
selon que l'on est à l'Ouest ou à l'Est…!
Iekaterinbourg vue depuis le 52ème étage de son gratte-ciel. 
Autre contradiction, ce pays qui n'hésite pas à pointer le rôle néfaste joué par Boris Eltsine (considéré comme acteur principal de la dissolution de l'ancienne Russie) a consacré ici un musée à sa mémoire.
Ville récente, immense, forêt de tour d'immeubles, mais avec de très très nombreux, et vastes espaces verts.
Petit clin d'œil, pour satisfaire à la tradition de la photo incontournable, près des cieux
L'insolite Russe s'exprime dans des initiatives étonnantes, ici un percolateur qualitatif et mobile…
L'insolite se trouve aussi dans les parcs, no comment
L'insolite gagne également le touriste, certes frigorifié (2° et légères chutes de neige), 
au point qu'ils ne savent même plus qu'une photo se prend de face !
Mais la raison revient. Froid c'est sur, mais heureux au vu des sourires affichés
Autre découverte en Russie, il existe dans toutes les villes une restauration de qualité, avec une réelle volonté de mise en valeur des produits cuisinés.
Même les plus gourmands (et il y en a parmi nous), se sont régalés des desserts
Le trolleybus, autre moyen de transport très présent en Russie. 
Certains doivent avoir (comme celui-ci) sans doute pas loin de l'âge de la retraite.
Et le soir, bivouac sur le parking d'un cimetière à l'écart de Iekaterinbourg.
Le cimetière c'est pratique, il y a un parking, ce n'est pas fréquenté la nuit, les habitants sont silencieux, c'est souvent à l'écart des villes et villages.
Parfait pour une bonne nuit.
Les cimetières sont souvent très colorés, à l'image de cette boutique de vente de couronnes et autres fleurs
Même TOM est de cet avis
C'est aussi l'occasion de tester la nouvelle essoreuse manuelle, très efficace, mais moins performante que sa version électrifiée...
Mais avant le repos, il faut diagnostiquer l'origine du bruit anormal. Le sourire n'est qu'apparent, on a pas encore trouvé !
Le meulage d'une pièce devrait éradiquer ce bruit parasite (observez l'équipement en voyage !), 
mais la sanction tombe, seconde avarie, pompe à eau HS.
MAN à OMSK nous accueillera avec la même qualité et la même gentillesse qu'à MOSCOU. 
1/2 jour plus tard, l'opération est réalisée (nous avions la pièce), pour un coût que je ne rapporte pas, pour éviter de faire mal au cœur. 
Nous confirmons que c'est bien en Russie qu'il faut tomber en panne !
La traversée de la Sibérie se continue, et la démesure s'exprime au travers de la taille et forme des parcelles cultivées.
Des champs de 5 km de long sur 1km de large (500 ha), travaillés avec le célèbre KIROVETS ici à l'œuvre (12,5T et 230cv).
Une agriculture forcément adaptée à leur climat, leurs terres, si différente de celle que nous connaissons
Une autre vision des moyens mécaniques mis en œuvre pour cultiver les plaines Sibériennes
Dont voici un exemple.
Autre ville traversée, Tyumen
.
.
Les constructions, en cours ou achevées, sont toujours démesurées. 
Il est sans doute vrai que dans ces régions, il vaut mieux construire en hauteur qu'en surface, 
la gestion de l'énergie (si c'est dans leur préoccupation) doit être sans doute plus simple.
Les Russes sont étonnants… Sur un parking de super marché, en attendant ces dames, un homme vient au contact. 
D'où venons-nous ? Il tient dans sa main un maillot dédicacé de l'équipe de hockey de Novosibirsk, pour le plaisir d'offrir, et s'en va…
A votre avis, combien pour ces deux plateaux qui constituent un repas complet pour deux. 
550 roubles, soit environ 7€ !
Cliquez su l'image, la masse sombre verticale sur la photo, ce sont…
Des moustiques du type de celui collé sur le pare-brise. Pas bon de laisser trainer ses abatis
Le soir, les moustiquaires doivent être performantes, car les appétits sont aiguisés
Le midi, point de repos, ces habitants de la Sibérie n'ont que quelques mois pour dévorer tout ce qu'il y a de bon à leur portée
Et parfois, un endroit inhabité (de moustiques) permet une sieste digestive. Si ce n'est pas le bonheur…!
Parfois même l'environnement est totalement champêtre et bucolique
La distribution du gaz en Russie, une gestion...aérienne dirait-on !
Eux aussi connaissent les fondements de la construction du chalet en bois rond. 
Ici le montage "à blanc" avant numérotation des pièces et installation sur le lieu de pose définitif
Et toujours la ligne droite Sibérienne, avec des routes qui restent en bon état.
L'enfer de la Transsibérienne, décrit dans tous les manuels, blogs et autres narrations semble bien d'un temps révolu.
Mais, vient l'heure du bivouac, et c'est difficile de les dénicher.
Entre chemins impraticables (trop humides), parkings routiers de l'unique axe surchargé de camions qui roulent jour et nuit, 
difficile de trouver dans cet univers, le graal.
Parfois la chance est avec nous.
Vu côté campagne, il s'agit du petit parking d'une résidence privée d'été, non loin de Kemerovo
Vue côté étang, l'endroit est idyllique, calme et pas trop infesté de moustiques.
Le propriétaire qui nous accueille, nous indique que nous sommes les premiers étrangers à venir chez lui.
Rencontre, belle rencontre avec la famille qui tient ce petit complexe, que nous allons renseigner sur "ParK 4 Night"
Et les surprises ne s'arrêtent pas là, ils nous ont préparés du thé dans le samovar, mais également un bain Russe, 
c'est à dire un sonna, rien que pour nous (2h de chauffage pour qu'il soit effectif)
Après le sonna, détente dans la pièce adjacente, bière et thé à disposition, pour le plaisir d'offrir.
Toujours aussi étonnants ces Russes. Il est alors plus de 23h.
Voila les coordonnées de ce bel endroit, si un jour...mais vous les trouverez plus facilement sur la balise; 
sauf à lire couramment le russe.
Même le petit déjeuner du lendemain matin a pu être pris dehors, une première depuis le départ (cause...moustiques)
Le long de la route, l'habitat évolue lentement
Quelques églises ornent encore çà et là le bord de la route.
Les passages à niveau sur l'axe du transsibérien, un grand moment, 
celui-ci nous a généré environ 1/2h d'attente, 6 trains de marchandise s'y sont croisés.
Impossible de forcer le passage, les plaques qui se lèvent décourageraient le plus inconscient des conducteurs, les russes pas sûrs !
Un grand moment que de les franchir, c'est à peu près la seule chose que les ingénieurs russes ne maîtrisent pas.
En première, au ralenti, accrochez-vous car cela va "sauter".
Puis en fin de journée, un coin idyllique, petit étang poissonneux, des moustiques en quantité raisonnable,
le coin est paisible, écarté de la route.
Chacun peut vaquer à ses occupations.

Un service de coiffeur à domicile est même disponible, sur simple appel !
Bref la vie semble paisible, mais une surprise nous attend. 
Réveil le lendemain à 03h45, le propriétaire de l'étang et un supposé garde pêche sont venus déloger des braconniers du dimanche.
Contrôle de nos passeports, et tentative de nous entraîner dans un partage de leur vodka, dont ils étaient déjà bien imprégnés.
Certains se sont recouchés, d'autre non, la journée suivante fut un peu dure.
Ce sont aussi les aléas du voyage.
Clin d'œil pour les puristes, quelles sont les différences entre un MAN TGM et un KAMAZ Néo…
Sur que ces deux marques s'échangent des éléments.
Et en fin d'après midi, installation du bivouac dans une immense clairière, à proximité d'un terrain de foot.
Petits bungalows, des enfants russes viennent au contact. Très sympas et intéressés, visite d'un camion, ils nous apportent de l'eau pétillante, de la bière fabriquée par le père de l'un d'eux, des grillades (froides et grasses mais bon).
Ils repartent avec quelques sucreries et un ballon de foot, marqué "France". Les russes sont décidément sympas, pas collants, mais curieux et intéressés.
Quelques mots de russe, un peu d'anglais et le contact est permis.
Nous sommes le 11/06. 
Nous sommes partis depuis 1 mois, nous avons parcouru environ 8500 km depuis le départ, et nous sommes à 1000 km d'Irkoutsk et du lac Baïkal.
On tient le bon bout !!!
Mais le lendemain, une surprise de taille nous attend :
Arrivée de bonne heure sur le site, de tous ces jeunes (dont les enfants russes de la veille).
En Russie, les enfants et adolescents doivent 10 périodes de 5 jours avant leur majorité, 
à une sorte de "préparation" au service militaire.
Ils sont encadrés par des réservistes, dont leur chef charismatique, ci-dessous.
Très heureux de nous rencontrer, la photo de groupe s'imposait.
Plus tard en matinée le chef est allé chercher du lilas pour ces dames
Il nous a fait partager sa cantine du midi, frugale mais conviviale
Enfin il nous a aidé à trouver un point de remplissage de nos réservoirs d'eau, problème récurrent en Russie
Une idée de l'installation de remplissage, de fortune mais efficcace.
Sur la route d'Irkoutsk, l'ancêtre des moyens mécanisés de culture.
Visite d'Irkoutsk avec une guide, jeune institutrice qui nous a fait partager sa vision de la Russie de l'Est
Echanges intéressants, instructifs et contribuant à compléter notre vision de ce pays immense et contrasté.
Eglise Orthodoxe dont les icônes sont peintes sur les murs extérieurs
La cathédrale d'Irkoutsk
Eglise catholique construite et reconstruite du temps de la domination polonaise
Une des plus belles maison en bois de cette ville, admirez la découpe et la précision de frises
Autres maisons en bois qui bordent encore certaines rues de cette ville
Toujours aussi insolite, en pleine avenue, un musée en plein air, dédié à quelques engins de guerre !
Le groupe et la guide (en rouge et blanc) et son boy friend
Le soir resto Mongol, dont la décoration soignée est remarquable
Les masques et parements sont mis en valeur
Nos épouses aussi, dans ces lieux
Sur le marché d'Irkoutsk, boutique de bottes en rennes. 
La tentation était grande, mais la raison l'a emportée. Aucun achat
Phénomène très particulier. Les grappes blanches sont des dépôts de fleurs de pissenlits, 
qui volent comme de la neige et se déposent partout. C'est surprenant et presque surréaliste. 
Quelques kilomètres après Irkoutsk, en direction du lac Baïkal,
découverte d'un terrain privé, sur lequel sont entreposés de très beaux biplans
et quelques autres avions de voltige et hélicoptères.
Arrêt obligatoire, questions, pour finalement nous faire une visite complète des lieux, 
heureux d'être Français (toutes les nationalités n'y auraient pas eu accès)
Ici aux commandes d'un Antonov 25, toujours en état de vol, comme les 4 autres 
Le poste de pilotage de cet avion
Le MIG qui a été piloté par Uri Gagarine, le héros national russe
Le lac Baïkal, notre prochaine étape.
70 kilomètres de large, 650 de haut (= distance Paris-Marseille), 2000 kilomètres de périphérie
Une profondeur d'eau maxi de 1600 mètres, la plus grande réserve d'eau douce du monde,
elle suffirait à elle seule pour alimenter la planète pendant 40 années…
Simplement gigantesque. Les Russes l'appelle "la mer".
Et nous nous dirigeons vers l'ile d'Okhlon, ile toute à fait particulière du lac Baïkal
La traversée est aisée, l'espace réduit sur le bac
Les paysages sont sur cette ile de près de 80 kms de long totalement inédits
Il y règne un véritable micro-climat, en pleine Sibérie !
Les phénomènes météorologiques peuvent être soudains, parfois violents, différents à quelques kilomètres d'écart
Les chevaux y vivent en liberté totale
Les vaches aussi, et parfois elles ne souhaitent pas partager la piste.
La pluie, violente, dévastatrice, a transformé les rues de cette bourgade en bourbier
Certains paysages sont de type méditerranéen
Se croirait t-on en Sibérie ?
La pureté et la couleur de l'eau sont magnifiques
Les reliefs se disputent avec les nuages, pour former des paysages aux changements multiples
Dans cette eau gelée sur 1,5m de profondeur en hiver, à 8° en ce milieu de juin, des Russes se baignent
Tandis que le touriste Européen est emmitouflé. Contraste !
Certaines parties (les 30 derniers kilomètres) ne sont accessibles qu'avec un guide et une UAZ, 
cette petite camionnette tout terrain, indispensable.
.
Quelques exemples de la flore de cette ile
Des edelweiss, en ce début de saison
.
.
Il existe une grande variété de plantes en début de floraison
Des animaux curieux, multi-pattes, multi-colores…
Des marmottes même pas farouches (ici à moins de 2 mètres)
La même prenant une autre pose
Et toujours la même dégustant une amande déposée à proximité de son terrier
Les couchers de soleil sont inoubliables
Les vues sur le lac, au soleil rasant un enchantement
et le passage de quelques oiseaux ne perturbent pas les irisations de la surface de l'eau.
.
Les dernières images de l'ile
Ile aux mille contrastes
Sur la route pour aller à Listvianka, Sacha, jeune russe curieux est venu nous dire bonjour.
Pas un mot de vocabulaire en commun, pourtant il a tout compris, nous pas !
Le regret de Fabienne, ne pas avoir trouvé de pierre bouriate, dans la ville de Listvianka
Seule cette photo lui permettra de se consoler…
Et puis journée off, c'est à dire on ne roule pas, on ne fait que ce qui est nécessaire, indispensable
ou plaisant
Nous sommes le 20 juin, et la Mongolie n'est plus très loin.
Avant d'y entrer ce sera lessives, plein d'eau, de gazole, de provisions, et puis le grand saut.
Une petite vision de ce bivouac sympathique, sans pollution visuelle et sonore.
C'était sans compter sur une erreur de conduite de débutant.
Tenter de sortir de cette zone de galets, sans enclencher le pont avant, 
c'est creuser et se poser de l'arrière… 
Une idée de la profondeur  de l'enfoncement !
Devinez ce qu'est cette enseigne, cachée dans un endroit improbable de la ville d'Oulan Oude ?
Le graal de toute voyageuse (et voyageur). Contempler leur mine réjouie.
Enfin une laverie. 2,5h plus tard, les 6 semaines de linge étaient oubliées.
Lavé, séché, plié, prêt à affronter la suite.
La ville d'Oula Oude ne comporte pas d'information touristique, mais un système de panneau
et de flèches vertes pour visiter la ville, très au point
La tête de Lénine, MONUMENTALE…
Le musée d'histoire naturelle
Une porte d'accès en pleine avenue
Des jets d'eau animés par de la musique classique
Le théâtre d'art dramatique
La rue piétonne, large, fleurie, calme
La statue au côté de laquelle il convient de poser.
Nul doute que ces deux là en ont pris pour 20 ans de bonheur ! 
L'arbre (métallique) à cadenas, qui nous change de sa version pont (mais il n'est pas libre d'accès)
Même les moineaux se réjouissent des morceaux de pain à grignotter
Les pigeons boivent à même le jet des fontaines, ici en flagrant délit de consommation d'eau publique !
Visite tout à fait imprévue d'un petit musée consacré à la route du thé.
Ces trois statue, faites de céramique sont une pure merveille
(visible en taille réelle en cliquant sur la photo)
Et puis, la découverte de l'art culinaire de la Bouriatie.
Le Restaurant d'Oulan Oude, où un Président Russe y a ses habitudes.
Menu dégustation, 14 plats (vous pouvez également en voir le libellé, en cliquant sur la photo)
.
.
.
.
.
.
.
Quelques plats principaux. Simplement execllent
Fabienne plus raisonnable, s'est régalé de son plat principal
Quant au dessert, il n'a rien à envier de nos chefs réputés. 
Regardez la suite, au fur et à mesure du versement du Cointreau flambé.
.
Magique, magnifique et succulent !
Rectificatif, ce qui vole partout, donne l'impression de la neige en été, ce sont les fleurs de bouleau
et non ce qui est dit précédemment ! (pour ceux qui suivent)
L'eau en Russie. En dehors des grandes villes, l'eau n'est pas distribuée dans les maisons.
Ici un habitant d'Oulan Oude, qui vient se ravitailler
Il existe une appli qui se télécharge et donne la localisation de tous les points d'eau de la Russie
C'est évidemment l'attraction, 3 camions de français !
Visages heureux des enfants, idée du transport de l'eau !
Christine a visiblement un ticket avec les enfants
Et puis permutation des pneus du camion sur le parking du monastère de Datsan
Un qui bosse, deux qui...bullent
Après l'effort, le réconfort.
Jean Pierre lui a visiblement un ticket, avec les bovins !
Dernière visite en Russie, le monastère Datsan d'Ivolguinsk 
Epicentre du bouddhisme en Russie
Les moulins à prière sont présents partout
C'est un grand ensemble, un peu froid cependant et sans grande activité religieuse visible
Et voici la fin de la Russie et de la Sibérie
La Sibérie en quelques mots marquants pour la résumer :
Démesure (des distances, des terres cultivées, des chantiers, des trains), tout y est immense
Les contrastes entre campagne quasi déserte et l'activité des villes parfois gigantesques, l'effervescence qui y règne
L'eau, présente partout et si difficile à trouver (pour remplir nos réservoirs)
Le camion KAMAZ orange, des milliers circulent sur la transsibérienne pour les chantiers
Le coucou, qui nous accompagne tous les jours et en tous lieux
Le moustique, indissociable de ces espaces mais supportable
Sa gastronomie, découverte aussi inattendue que délicieuse
Et surtout la gentillesse et l'accueil spontané des Russes
Et notre passage en Russie en quelques chiffres :
41 jours dont 30 jours de soleil aux environs de 30° 
8600 kilomètres, 1800 litres de gazole, 1000 litres d'eau (hors boissons)
ET maintenant, la MONGOLIE
Avant d'y entrer, passage frontière, 4,5 heures de formalités. Dans la norme !
Page top