vendredi 10 août 2018

Le lac KHOVSGOL, la route de l'Ouest, l'ALTAI

Le Lac KHOVSGOL 
Pendant que Christine et Jean-Pierre attendent l'arrivée des pièces, nous partons vers le lac KHOVSGOL
L'arrivée sur la rive ouest du lac se fait par temps maussade, et nous n'en voyons pas de suite toutes les beautés
La promenade le long de la berge nous fait découvrir un endroit insolite, une zone dédiée au culte bouddhiste
Un immense ovo… entre les arbres.
Avec des petites "chapelles" aménagées entre les arbres
Le mauvais temps s'est levé
Le lac, réputé pour la pureté de ses eaux et sa couleur sous le ciel bleu, est magnifique
Nous le visitons en bateau, promenade de deux heures pour en découvrir la flore et la faune
Une eau d'une clarté et d'une limpidité exceptionnelle. 
Ce lac est en lien avec son grand frère plus au Nord : le Baïkal
Sans commentaires
Une végétation de nouveau presque méditerranéenne
Les restes de la marine Mongole, au temps où ces bateaux ravitaillaient la Mongolie depuis la Russie
Transport abandonné
La faune du Khovsgol, présente partout
Ici des bancs d'oiseaux
Des cormorans à l'envol
Des oies dans une petite ile
Une sorte de gentiane sauvage
Et la flore débordante et abondante
Partout présente
Sous toutes les formes, tailles, couleurs
Et encore d'autres variétés
Au bord du lac, il y a 10 ans, il n'y avait rien
C'est maintenant un lieu de villégiature d'été très prisé des Mongoles
Les constructions (plus ou moins heureuses fleurissent)
Ici des bâtisseurs traditionnels
Le chef, celui qui indique où et comment couper les bois
Nous décidons ensuite d'investir la rive Est, jugée inaccessible avec nos camions
Nous louons un UAZ, avec chauffeur pour la journée.
La mise à longueur d'un bras d'essuie-glace, au second plan des rennes
Le système D, la soudure de la charnière de porte est un peu grossière.
Nous avons trouvé mieux (voir plus loin)
Le pont de l'entrée de la piste Est, avant de s'y engager en camion on réfléchirait à deux fois
Une vue du dévers de l'autre côté du pont… On n'a pas souhaiter jouer
On croise un attelage baptisé "yack-tracteur"
Et toujours des cieux potentiellement et rapidement splendides, même si la pluie va s'abattre sur nous
Sur la route du retour, arrêt dans une gorge naturelle, tellement régulière qu'on la croirait façonnée de la main humaine
Parfois les moutons et chèvres ont besoin de passer à la station, faire le plein
Faut bien avoir de l'énergie pour se déplacer…
Pendant ces quelques jours, nous avons fréquenté avec assiduité, le garage 24...!
Ancien garage russe, reconverti en "guest-house", une adresse remarquable, 
qui se mérite, les cuissons ne démarrent qu'après la commande, prévoir 1h mini.
Et entre Mörön et le Lac Khovsgol, on passe sur cette position particulière.
Compte tenu de la difficulté pour aller de Mörön à Erdenet (ville d'arrivée des pièces de pont du camion en panne),
nous décidons d'y monter avec JP (400 km), pendant que nos épouses resteront au camion en panne
Ici le chauffeur qui amène Christine et JP et qui repartira avec Fabienne
Il faut le nourrir avant de refaire les 4,5 heures de piste pour le trajet retour.
Chacun son tour. Cette fois-ci, c'est pour moi !
Lame maîtresse avant droite cassée, découverte à Erdenet, en faisant le plein de carburant
Nous nous retrouvons dans l'agence SOKOL d'Erdenet, concession MAN en Mongolie
Un grand moment. Apprécions la qualité des installations, et le matériel.
Une pâture, nous sommes plus outillés qu'eux, mais leur bonne volonté ne permettra pas
de démonter l'une des brides qui tient le paquet de lames.
Après 4h d'efforts, nous décidons de remonter et de trouver une autre solution.
Honnêtes, pas de résultat, il ne nous est rien demandé.
Après avoir sollicité nos épouses par téléphone (vive les Internet), nous sommes dirigés vers 
un atelier de mécanique générale (version Mongole)
Voici l'atelier, et la personnalité la plus illustre… baptisée "mamie-soudure"
C'est elle qui soude, et visiblement elle est connue dans tout Erdenet, au vu du défilé permanent des clients
En pleine action, soudure sur la première face
Chanfrein sur la seconde, puis de nouveau soudure
Meulage de finition. Incroyable d'efficacité. Pose d'un renfort
4 personnes plus "mamie-soudure" et 4 heures plus tard nous voici repartis
Coût… 70€ !
De retour au camion de JP, après 550 kms de route et piste et une crevaison, remontage du réducteur
Ici l'atelier de campagne, avec mes deux assesseurs attentifs
Pose des roulements et du joint spy
Repose du le moyeu
La clef à griffes réinventée, version steppe, il faut 6 mains, deux tournevis et un levier
Le toute réassemblé, juste avant fermeture
Il y en a une qui semble bien fière de son homme, justifié ?
Et voici Jean-Pierre posant devant son véhicule enfin réparé, le jour de ses 70 ans
Cadeau !
Il aura fallu quand même 15 jours de patience pour retrouver son véhicule roulant…
Ce soir c'est repas de fête !
Apéritif au champagne en pleine steppe, magique
Le visage d'un septuagénaire heureux
Et franchement, si c'est pas le bonheur, cela y ressemble!
Le lendemain, 11 août, le "chef" et sa famille sont venus nous dire aurevoir. Touchant
En route vers l'Ouest, balade pour contempler la faune
Et les chevaux qui se murmurent des choses douces
La flore d'altitude

Et les edelweiss, jamais nous n'en aurons vu autant.
Les chevaux en liberté
Et les cieux tourmentés
Ce pays porte bien son nom "le pays du grand ciel"
Un arc en ciel sublime
12 août, date importante, et cap inoubliable
Bon anniversaire Maman
Bon anniversaire Yvonne, 
auquel se joignent nos deux couples d'amis.
Plein de grosses bises pour la reine du jour, qui sera fêtée à notre retour
Et nous poursuivons notre route vers l'ouest. Ici les traces de l'un des grands séismes de Mongolie
Peu d'impact humain, compte tenu de la densité de population, mais des mouvements de sols qui
trahissent une violente activité sysmique
Ce pont là, en camion on le traverse ?
Et celui-là ?
Vu latéralement, pas de soucis
Mais vu latéralement… Même piste, quelques kilomètres les séparent
Bien contents quand même d'y être passés (sur le premier, bien sûr)
Et la route se poursuit, les paysages se succèdent et changent
Le tas est toujours aussi présent, impressionnant quand même au décollage
Les pistes peuvent être belles, mais
Elles peuvent aussi avoir raison d'un lame ressoudée. Nouvelle galère
Ici vous est expliqué le plan B : détendre totalement le ressort, pour réduire la fracture,
ce qui veut dire lever le châssis et non la roue.
Isoler la zone fracturée avec de la chambre à air, pour éviter les blessures à venir
Intercaler des morceaux de pneu entre les lames,
Entourer le tout d'une sangle de camion, bien serrée.
Maintenir le tout avec une ligature métallique, fil fourni par les Mongols
Assurer le guidage du pont (lame maîtresse cassée) au moyen de deux sangles à cliquets
Et vous obtiendrez un dispositif qui nous l'espérons, tiendra 750 kilomètres qui restent 
à parcourir en Mongolie, dont 400 de pistes, et 750 kilomètres en Russie, pour se faire réparer
chez le 1er concessionnaire MAN 
Les cieux sont toujours aussi spectaculaires
Même heure, même lieu, juste une rotation d'un 1/2 tour
Des rochers aux formes et aspects étranges
Appréciez...on pourrait y voir des sculptures presque humaines
La flore, qui malgré un sol pauvre, parvient à nous émerveiller
Une autre, dont nous ne connaitrons jamais le nom
Et l'arrivée dans la région des grands lacs, Nord-Ouest de la Mongolie
Des effets entre soleil, pluie, vents, à couper le souffle
Les tâches ménagères aussi, ici le séchage de la lessive par mauvais temps, on y est arrivé
Arrivée à Ulaangom, dont ces tombes nous accueillerons pour dormir, à l'abri des bruits de la ville
Toujours aussi surprenant, mais c'est ainsi, le corps du défunt n'a aucun sens pour les Mongols
Seul l'âme importe et il faut lui permettre de s'évader du corps le plus vite possible
Les animaux participent activement à la libération de l'âme
Ces moutons là n'ont plus de peau…
Et si vous la croisez, tâchez d'en avoir (du peau) car cette drôle de bête à six pates et un dard, pique.
Devant nous le premier col de l'Altaï : Ulaan-Dawaan
Au cours de la montée, col à 2000 mètres, nous croisons des troupeaux en transhumance
Certains sont conduits par des cavalières belles et élégantes, 
coquetterie, nomadisme et mongoles peuvent s'associer 
la vue depuis le col, yourtes, vallons verts, montagnes enneigées
Ce Mongol, croisé au col, a une véritable particularité :
blond aux yeux bleus
Au sommet du col, arrêt obligatoire devant l'Ovo. Joyeux bazar à la Mongole 
L'attelage type du Mongol de l'Altaï en transhumance : la UAZ surchargée et sa remorque
Tout y est, de la yourte aux instruments de cuisine, en passant par le panneau solaire.
Les paysages depuis le col, les couleurs….
En contre bas les troupeaux qui attendent pour franchir le col
Celui là était d'humeur badine, un peu contrariant, les bosses c'est à droite ou à gauche !
Devant un tel spectacle, un apéro pris en commun, certes un peu frais, mais tellement agréable
Et le soir, le festival continue
Cliquez sur les panoramiques pour les ouvrir en grand et en prendre plein les yeux
Petite ballade dans les environs, dominant au fond le col et le camion, tout petit
et de nouveaux ces panoramas magiques, même le rapace en haut à gauche a souhaité
faire partie du décor.
La route se poursuit vers les lacs du Nord Ouest, ils se nomment Uuregh Nuur
et celui-ci, plus petit Achit Nuur.
Les bords du lac sont un refuge pour les oiseaux. Cohabitent canards, oies, et cormorans
Toutes ces espèces y vivent tranquillement
Et quand on s'en approche, c'est toute la compagnie qui s'envole, au ras de l'eau
Puis tout redevient calme, nous sommes à 1700 m d'altitude.
Admirons quand même l'aptitude des animaux à se fondre dans leur environnement
Cette autre espèce n'est pas mal non plus dans sa capacité à se dissimuler !
C'est l'heure du bain
Tous ne sont visiblement pas du même avis, lorsqu'il faut en sortir
Et toujours ces paysages magnifiques
La quiétude au bord de l'eau calme et réchauffée par le soleil généreux semble convenir à ce cygne
Tiens Jean-Pierre a organisé une dernière épreuve... surmontée haut la main !
Une cosse d'un câble de très grosse section alimentant le transformateur 24V -> 220V, desserti
Merci les vibrations, et heureusement que l'étain était dans la caisse à outils !
Récompense, lavage des camions avec l'eau tiède du lac
On dirait que cela fait un bien fou
Tellement d'énergie que le balai monte vers les cieux. Que lave exactement Christine ?
Et le troisième y passe aussi, tout le monde y a droit
La photo souvenir, JP bien entouré, dans un décor de rêve
Les couchers de soleil en Mongolie…
Le même quelque minutes plus tard, on ne peut pas s'en empêcher.
Et nous repartons vers Olghii.
Un poste, une yourte, un gamin, visiblement on est ici loin de tout, et assez démuni
Et comme dans tous les pays du monde, une chambre à air est un beau jouet qui roule…
L'extraordinaire vallée qui mène du lac Achit vers Olghii. Couleur de l'eau
Profil de la route, des montagnes, fleuve étonnamment bordé d'arbres
Sans commentaires, agrandissez la photo
Au détour de la route, un méandre de ce fleuve
D'Olghii, ville musulmane du Nord Ouest de Mongolie, nous ne retiendrons pas grand chose, 
Si ce n'est l'achat d'un tapis, et le vol par un gamin des capteurs de pression des pneus (stupide)
Pour rejoindre la frontière, il faut passer un col, et à cette occasion la route se transforme en piste
Défoncée, comme toutes les pistes de ce pays
Justification si besoin, 2600 mètres, vitesse 23 km/h !!!
Et le dernier bivouac juste à côté de la frontière de Tsaghaannuur. Photo non retouchée, 
couleurs véritables, noir devant, soleil derrière, improbable (il est 18h).
.
De la Mongolie restera toutes les images fortes rapportées dans ces quelques pages
et deux espèces animales auront marquées nos esprits :
 
Le monstrueux vautour, nommé ici tas, plus gros qu'un aigle, impressionnant par sa taille,
sa puissance, et sa quantité
Et puis cette sorte de sauterelle, grise, sans intérêt apparent, mais qui une fois en vol...
Se transforme en ceci. 
Il en existe avec des ailes blanches nacrées, dans d'autres régions les ailes sont rouges. 
Ces insectes sont des millions, émettent en vol un bruit sec et très particulier
avec leurs ailes. Le vol est bref, et l'insecte quasi difficile à saisir 
(merci à Marc pour le don de cette photo).
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