Le GOBI


Seconde quinzaine déjà : Le mythique désert de GOBI.

Premier lieu visité, le canyon de Yolyn Am, proche de la ville de Dalanzadgad.

Ici le lieu de bivouac de la veille car l'accès est réglementé, de 05h à 18h.

Une idée des paysages qui s'offrent sous nos yeux

Le calme y est parfait

Les nuages semblent être en reliefs

Et puis route vers le canyon, le lendemain. 12 km de piste, puis poursuite à pied

Les points noirs dans le ciel, sont des..

Des gypaètes, monstrueux vautours dont voici un exemplaire !

Arrivé au col, on laisse respirer les machines, et on se fait photographier pour immortaliser l'évènement

Nous sommes aux environs de 2500 mètres d'altitude.

Les gamins participent à la conduite des troupeaux

La végétation de l'accès de ce canyon est surprenante, dans un désert

Lors de la pause casse-croute, le repos des pieds dans un petit ruisseau, un délice

les chevaux sont d'une agilité déconcertante, et partout

Yolyn Am est un canyon dans lequel il peut rester de la glace, ici une dernière langue en cours de fonte

L'univers est minéral, paradis pour Tom, le chien, et ses maîtres

Nous n'avons pas résisté à la couleur de ce petit insecte, et vous ?

On ne saura jamais si ces dames ont été attirées par les pierres du Gobi, ou la beauté (réelle) du vendeur

Mais le commerce a bien fonctionné.

Second spot, les Flaming Cliffs, ou falaises de feu. Création de falaises, fragiles, presque éphémères

Féérique, ici nous y voyons la tête d'un éléphant

Toutes ces photos sont visibles en taille réelle, en cliquant dessus

Extrait de Google Earth, vue du massif des falaises de feu, le point bleu représente notre position.

Autre point totalement différent, et pourtant peu éloigné (observez les différences géologiques)

Les pétroglyphes, soit les pierres gravées.

On y accède par un sentier escarpé, la beauté se mérite

Un exemplaire de ces gravures

Tom a quant à lui trouvé son repas du soir, un reste de patte de chèvre

Et puis poursuite de notre route vers le 3ème spot que seront les dunes chantantes.

On a décidé de s'inventer une route en trace directe, les lieux sont exceptionnels, le long d'une chaîne de montagne

Le lieu du bivouac le soir parfait

Les paysages envoutants

Dans ces endroits isolés du monde, au fond des replis des vallons, des habitations

Une vue de nos paysages depuis le sommet d'une petite butte à proximité

Les vallons qui pénètrent dans la chaine, tout parait idyllique pour une soirée calme et reposante, mais…

A la tombée de la nuit, éclairs monstrueux, tonnerre, orage inouï et inoubliable.

Averse de grêle, nous avons craint que les fenêtres de toit et les panneaux solaires volent en éclats

Une vision de la chute des grêlons pendant l'orage derrière une vitre de la cellule

La vision de la grêle au sol, à la première accalmie. Nous restons sans voix.

Et puis la nuit fut calme et étoilée. C'est cela aussi le désert de Gobi.

Le lendemain, une toute autre surprise nous attendait.

L'un d'entre nous a souhaité absolument expérimenter les lignes intérieures Mongoles, 

depuis le minuscule aéroport de Dalanzadgad (porte du Gobi). Ici l'ATR qui va les emmener à Oulan Baator

Pendant ce temps, nous restons sur zone, raison des innombrables points autour de cette ville,

enregistrés par la balise.

Pendant ce temps, l'aiguilleur de la tour de Dalanzadgad, 30 ans, absolument charmant,

a permis la mise en sécurité du camion resté sur place, dans l'enceinte sécurisé de l'aéroport,

nous a aidé à trouver de l'eau pour remplir les réservoirs, 

a servi de traducteur anglais-mongol pour les besoins de notre ami,

Bref une belle image de l'hospitalité et de l'envie de rendre service des Mongols, ce qui méritait que nous lui laissions quelques souvenirs en remerciement

Et une belle leçon d'humilité pour nous (une de plus !)

Quelques clichés sur la route pour trouver un bivouac sympa

Le voici...on pourrait avoir pire comme spectacle de fin de journée

La yourte, la moto, le petit camion plateau, les moutons et deux chiens, un standard de l'éleveur Mongol

Et en regardant par terre, un petit batracien

Le lendemain, ballade dans les montagnes environnantes. Sur le côté gauche de la photo, le point blanc, c'est le camion

Prêts pour partir à l'assaut du sommet, situé à 2400m, soit un dénivelé de 700 mètres environ

Tom (resté avec nous) garde les sacs au camp de base !!!!!

Les trois points en haut, ce sont les grimpeurs. Si vous ne les voyez pas, c'est normal

Les voici !

De retour TOM a particulièrement apprécié le goût des joues de Jean-Pierre, 

à moins qu'il ne les ait pas trouvées suffisamment propres !

Et toujours des paysages à couper le souffle

Une vision de l'immensité des steppes mongoles (l'échelle est donnée par notre camion)

D'où on contemple et admire le travail des éleveurs avec leur chevaux

Et cachée sous une pierre, n'est elle pas toute mignonne !!!!

Il y en a des quantités.

Pour nous retrouver (les six), nous sommes remontés sur Oulan Baator.

Quelques ondées plus tard, ici une véritable tempête qui nous a trempé jusqu'aux os (pour de vrai !)

Revoici la capitale

Ses embouteillages essentiellement composés de Toyota Prius (donc hybrides)

Sa pollution, nombres industries essentielles sont dans la ville

Et vite, repartir vers l'Ouest et les grands espaces. Le temps est changeant, ici route détrempée sur fond de ciel bleu

mais déjà chargé à l'horizon.

Quelques pistes sympathiques nous incitent à sortir de la route

et à découvrir incidemment, quelques une des magies de cette faune préservée.

Retour aux grands espaces typiques de la Mongolie, le point blanc est une yourte.

Pas moins de 20 vautours étaient dans leur repère, sur une pointe rocheuse, mais tous en vol à notre arrivée.

Au milieu de nulle part, les restes d'un complexe bouddhiste. Admirez ce mur et cette technique de construction.

Aucun mortier, aucune carrière dans les environs, nous sommes vers le 14ème siècle !

Les chevaux ont trouvé ces ruines visiblement à leur goût

Parfois les pistes réservent des surprises...

Quelques instants plus tard (une petite heure) nous sommes contraints à faire 1/2 tour

Une idée du champ de bataille pour le ressortir. L'eau tombée en quantité délirante à fait des ravages énormes

De nombreuses pistes sont coupées, disparues, emportées.

Sur la route nous croisons deux équipages allemands, déjà vus au sortir du bac de l'Ile d'Olkhon (Russie - Baïkal)

Ils nous expliquent qu'ils font 1/2 tour, toutes les routes sont coupées vers l'Ouest (notre direction)

et qu'une épidémie animale touchant les bovins a conduit les autorités à fermer toute la zone...

Mais nous sommes persévérants. Au passage, les effets de l'eau sur les pistes en terre

Nous voici au sommet du col, prêts à descendre sur le lac d'Olgii

Et toujours les paysages somptueux.

Les rives du lac, à près de 1500 mètres d'altitude, avec un sable couleur désert.

Le Mongol à cheval est fier et monte de façon parfaite

Il aime se faire photographier.

La famille Mongole est curieuse, ici la jeune femme s'est arrêtée pour demander à visiter la cellule

Déjà fier ce petit, nu certes mais avec ses bottes !!! Quelle prestance

Au bord du lac rencontre avec cette maman Mongole, mariée à un Allemand, vivant à Karlsruhe, 

en vacances près du lac. Etonnant non !

Scène de la vie courante, ici on dépèce la bête, on fait sécher la peau et on prépare la viande

Et toujours l'eau, tombée en abondance. Ce sont les rues d'un village.

L'eau, sous une autre forme, transportée à dos de Mongole sur son cheval

L'eau servant de baignade matinale pour les troupeaux de chevaux en liberté

Et puis de nouveaux les pistes, les bonnes pistes de Mongolie.

Ici on tente de descendre vers Kharkorin, pour visiter le temple d'Erdene Zuu

Certains semblent parfois un peu présomptueux de capacités du camion, sans adapter la pression des pneus !

Le premier tient le second pour éviter qu'il ne glisse, le second treuille le troisième

C'est cela aussi parfois les voyages

Sous l'œil dubitatif et amusé du Mongole passé par là

Sous le regard goguenard de la grenouille

Le prochain gué fera l'objet d'un sondage méticuleux et approfondi, passé sans encombre

Remise d'un ballon de foot aux couleurs de la France (on ne savait pas que l'on serait les champions)

au fils de l'autochtone qui nous a mené la passe.

Arrivée à Kharkorin, plein des réservoirs d'eau sous un orage aussi violent que court

Amusement et attraction locale, avec quelques mauvaises humeurs toutefois, car 

pas de pression, pas de débit, l'opération dure presque 2 heures pour les trois camions

Ici une Mongole qui parle un peu anglais.

Arrivée au temple, bivouac non loin, lessives, farniente, ciel bleu

Cela ferait presque camping des "flots bleus" rebaptisé "l'herbe verte"

Une famille Mongole passant par là nous offrent des fraises des bois, et demande à visiter les camions

Famille très évoluée, l'ainée des trois filles (19 ans) parle un anglais parfait, et va faire ses études de sociologie aux USA

la seconde joue du piano. Ils vivent à Oulan Baator et sont en vacances.

Même cette vache a souhaité goûter l'exotisme de la corde à linge en la léchant consciencieusement

Celle-ci était plus intéressée par le drap. Curieux non ?

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