NORVEGE 2021
Par NORVEGE 2021 - Lien permanent
La NORVEGE, dentelles de terres posées sur la mer
Entre les vagues successives (de COVID), une opportunité de s'échapper.
A la découverte de ce pays qui semble étonnant par sa taille, sa forme, sa population, sa langue, et visiblement déconcertant par un certain art de vivre...
Notre conception de ce voyage, partagée par nos amis et compagnons d'aventures, se résume en peu de mots :
Prendre son temps, se déplacer peu et tranquillement, ne surtout pas se fixer d'objectifs de découverte de tout ce pays (bien trop grand), profiter de la nature et du temps (surtout quand il est beau !), et surtout se laisser guider par son instinct...bref vivre une véritable évasion.
En Norvège, il existe un lien étroit et permanent avec l'eau...
Prises sur le vif, ces deux petites filles illustrent bien les petites Norvégiennes, pleines de spontanéité.
Bivouac en pleine nature, évidemment près d'un lac
Sur l'ile de Jomfruland, accessible par navette de bac, ballade à pied. Les oiseaux sont paisibles
Les oies bernaches se promènent, près de nous
L'huitrier pie également (reconnaissable à son cri et son bec)
Toujours sur l'ile, à son extrémité sud-ouest, un drôle de construction en bois, on supposera qu'elle abritait un phare ?
Et sur le trajet retour, toujours ces découpes de terre, au creux desquelles sont implantées des maisons de vacances, que les Norvégiens appellent "cabines"
Certaines sont réalisées avec une architecture très contemporaine et de très bon goût.
La ville de Kragore (le clavier de mon PC ne dispose pas de l'alphabet Norvégien et de ses particularités !)
Petite combinaison typique, cabine au bord de l'eau, ponton ou petit "port" privé. Ici, au bord de mer, on se déplace plus vite en bateau qu'en voiture
Insolite, la distribution du courrier...!
L'un des spots connus des Norvégiens, dans cette partie sud du pays. L'accès peut se faire soit par un chemin assez difficile, soit par cette construction étrange, qui devait servir à faire descendre du bois.
On remonte tranquillement le fjord
L'eau a érodé la roche en longues et vastes tables assez étonnantes
Difficilement visible sur la photo, le fond du spot est noir de monde, venu là pour se rafraichir par une journée très très chaude
Outre des toboggans naturels, des zones où on peut plonger, l'eau a creusé ces baignoires circulaires, quasi parfaites
Et de nouveau, un bivouac de rêve, pour une soirée paisible
Le jour d'après, c'est découverte du Gygresolen, un massif célèbre dans la région de Bo
Après une montée, l'émerveillement est au rendez-vous
Sans commentaires
Lardalstigen, autre ballade, un peu plus engagée.
Elle consiste à rallier Dalen à Lardal, 14 kilomètres de sentier en crête, d'où on domine un paysage magnifique
A l'arrivée, et quand il y a de la place, le retour peut se faire en bateau.
Faute de place, nous avions fait une manoeuvre de camion, un à chaque bout
La petite église de Lardal
La très très méritée récompense à la fin de cette ballade...chaude et fatiguante.
Le célèbre "sauna" de Dalen.
GAUSTATOPPEN, un sommet à 1800 mètres d'altitude, mais qui recèle bien des particularités. Point d'observation des Américains (reconverti depuis en relais téléphonique) il devait être accessible en tous temps, ce qui justifie le percement de la montagne.
D'abord un tunnel à faible pente, dans lequel circule un "petit train" qui nous monte vers un second moyen de transport
Un finiculaire qui effectue une montée sur près de 800m de dénivellé...Clostrophobes s'abstenir, ou se faire violence, car à l'arrivée, spectacle assuré.
Quelques clichés de ces paysages incroyables, faits de terre et d'eau, au dessus desquels jouent les nuages. A perte de vue, le spectacle est permanent,
VEMORK, l'usine d'eau lourde, siège d'enjeux stratégiques et d'une bataille pour éviter que les Allemands ne s'en emparent et l'utilisent pour développer la bombe atomique lors de la seconde guerre mondiale. Deux films célèbres en sont le théatre (un historique de Jean DREVILLE et un James BOND, plus léger)
L'illustration de ce qu'est l'eau lourde
Pour la fabriquer, il fallait une quantité d'électricité considérable, fournie par ces monstrueuses turbines, elles mêmes alimentées par ce qui a été considéré pendant longtemps comme la plus grande chute d'eau du monde.
Le temps n'était plus aussi beau, et il nous a fallu accepter de découvrir le temps Norvégien...
Les paysages sont splendides, même sous la pluie, parfois intense et soudaine
Protections de rigueur, on ne plaisante pas !
Mais, même par ces temps humides et pluvieux, les bivouacs sont toujours de rêve, et les payasages somptueux
Quelques exemples de la flore, des mousses étranges qui jonchent les sols. Lichens, et ci-dessus linaigrette
Pauvre petit oiseau, perdu dans la brume
Ces deux petits rênes là, pas farouches, se sont laissés photographier sans difficultés
Une autre spécificité de la Norvège, les églises en bois debout, entourées de leur cimetière
Sans doute parmi l'une des plus spécifique, dont la partie la plus ancienne a été construite au 12ème sciècle
Le détail des ferronneries de la porte d'entrée
Sa statue du 12ème sciècle, en état exceptionnel, l'originale reste dans cette église (copie dans un musée d'OSLO), car l'église est maintenue en température pendant l'hiver (où il fait -20°C dehors). Trop belle, même horizontalement (prise de vue inadaptée), on ne peut résister à la montrer.
La maison construite à proximité de l'église, exclusivement en bois, travaillé par le temps. Elle sert de logement pour l'ecclésiastique en hiver, lors de ses passages.
Un bel exemple du temps Norvégien... ce cliché est pris la veille au soir de celui qui suit ! Ballade près du bivouac avant ballade dans le spot de randonnée réputé
Le lac qui part de Gjendisheim, eau magnifique, dont la couleur varie en fonction des saisons et de la charge minérale de l'eau de fonte de glacier qui l'alimente
Pendant que nos amis sont partis faire la rando des crêtes, nous avons opté pour celle dénommée "au bord du lac", dénomination très éloignée de la réalité
Les casacades se succèdent tout au long du lac, promenade de 10 kms
Celui-là a distrait notre impatience, sur le quai où nous devons prendre le bateau retour....imprudents que nous sommes, sans avoir acheté le billet. Merci Internet qui nous a sauvé la mise.
La vue, la couleur, l'ambience, moments magiques
Et le retour au point de départ.
Tojours vers le Nord, Ridderspranget, magnifique chute d'eau qui a creusé la roche de manière spectaculaire.
Dans sa partie plus calme en aval, la pratique de rafting semble réputée, vu le nombre et l'intensité des cris !
Nous entrons ensuite dans le Rondane National Park, lieu d'innombrables randonnées
Sincèrement, on ne sait pas où elle allait, mais elle y allait. Faut dire qu'il ne faisait pas bien chaud.
Paysages somptueux, lac d'altitude, nous nous sommes arretés à 1400m d'altitude, nos amis plus performants ont cherché le sommet.
Ce jour là, c'est 18 kms de marche en montagne
Et puis toujours plus au Nord, le massif du Dovrefiel, unique lieu où vivent en Norvège environ 350 boeufs musqués.
Tellement rares, vivants à l'écart des zones habitées, en solitaire ou en troupeau, les voir relève d'une chance incroyable.

Un site d'observation a été crée pour les observer, mais nous n'en avons point vu. Admirons quand même le travail du bois de cette structure servant de banc.
Alors nous sommes partis à sa recherche, pleins d'espoirs.
Et la rencontre de l'homme et de l'animal. Magique, presque émouvant, mais la marche pour le suivre...une véritable épreuve.
Cet animal, de la taille d'une vache, pesant environ 350 kgs, d'origine caprine, a été introduit en Norvège depuis environ 70 ans, dans cette région particulièrement froide.(-40°C l'hiver)
De retour de notre chasse au boeuf musqué, nous marquons le point le plus au Nord que nous atteindrons au cours de ce voyage. Direction maintenant les fjords de l'Ouest.
Un calcul assez précis nous indique que nous venons de faire nos premiers 100 kilomètres à pieds
Le soir, arrêt sur la route vers Andalsnes et la région des rênes. La vue au réveil depuis son lit, on peut connaître pire !
Les dents du Trollstingen, lieu mythique pour l'escalade et le base-jump, sports risqués au vu des noms qui ornent la stelle à la mémoire de ceux qui y ont laissé leur vie
Andalsnes et son téléphérique tout neuf, qui nous enmène au sommet 750 m plus haut.
Quelques belles maisons, anciennes, modernes, en bois toujours
Dans ce pays très orienté vers l'écologie, le nombre de véhicules hybrides, électriques atteint des sommets en pourcentage du parc. Les bornes de recharges sont logiquement omniprésentes
Les paysages découverts au sommet du téléphérique sont époustouflantes.
La vue sur les dents du Trollstingen aussi
Ces visions laissent finalement sans voix, tellement c'est époustouflant de beauté.
Le chemin de descente laisse lui aussi sans voix, mais pour d'autres raisons (sa verticalité entre autre,aïe, aïe, aïe les genoux...!),
Une certaine manière d'illustrer un arbre couché, par une sculpture en métal oxydé
A la recherche d'un bivouac d'exception, trouvé en fond de vallée cul-de-sac.
Et toujours la versatilité du temps Norvégien, il y faisait grand soleil dans le 1/4 d'heure précédant, revenu après le passage du nuage.
Ballade un peu engagée, au dessus du bivouac. les camions sont en bas et à gauche du lac
Somptueux, difficile, exigeant, fatiguant, mais inoubliable
La célèbre route de montée au Trollstingen...
Parfois un peu juste
Parfois avec de l'humour
Mais pas de doute, on est bien au pays des trolls...!
Trolls version 2021 !
En direction du Geiranger, fjord mythique, la route s'arrête parfois et un bac vous fait passer d'une rive à l'autre
L'arrivée dans le Geiranger, vertigineuse.
L'après midi, c'est pause et détente avec location de bateau, ballade sur le fjord, accompagné d'un capitaine émérite et fiable (c'est ce que nous espérions !).
Nos montures se reposent également, et nous leur avons offert des places de choix, avec vue sur fjord
C'est tellement beau, qu'on ne sait quoi dire.
Ballet de bateaux, petits et grands, dont un de la flotte HURTIGRUTEN (qui fait la visite des fjords), le tout dans des décors somptueux
La ballade du lendemain, environ 12 kms, 550m de dénivellé positif, et une vue plongeante sur le fjord
La pause repos-repas, près de ces constructions solides, anciennes, rustiques, pleines de charme...et dont on ne sait pas comment avec une telle difficulté d'accès, elles pouvaient être utilisées
Le repas semble avoir été bon !
Au cours de la ballade, on apperçoit clairement les lacets de la route qui plonge dans le Geiranger
Une dernière vue sur le fjord, avant de terminer la ballade
Descendus dans le fjord, il va bien falloir remonter de l'autre côté. 1000m d'altitude repris en quelques dizaines d'épingles et coups de volant et d'accélérateur adaptés, sur moins de 15 kilomètres
Pour arriver sur un plateau, changement brutal de décor et de température
Cette linaigrette là était si belle, qu'il fallait la prendre avec nous
Toujours en Norvège ? Parfaitement, le zoom s'est un peu déployé, mais nous n'étions pas si loin de ce glacier
Quelques tunnels plus tard, nous voici dans une vallée toujours direction ouest, juste magnifique.
Mais parfois, dans les tunnels, on est obligé de se serrer à droite si fortement, que l'on touche l'angle supérieur droit de la cellule. Examen de la situation, plus de craintes que de mal.
Bivouac idyllique le soir avec un panorama exceptionnel, reflet sur un lac miroir.
Jostedalsbreen, un parc autour d'un glacier dont nous ne visiterons qu'une seule des ses nombreuses langues
La fureur de l'eau qui descend du glacier
Plus impressionnant en vrai qu'en photo, brumisation géante permanente assurée
La vue sur la langue de glace, devenue inaccessible, par suite de son recul
Gros plan sur les séracs
Et puis en bas, le lac où sont collectées les eaux du glacier, couleurs non truquées
Toujours en direction de l'Ouest, nous avons trouvé cet aimable Viking, assurant l'alternance de la circulation
Arrivée sur l'Ile de Bremanger, près de Maloy, dénommée "les petites Lofoten"
Pas de commentaires, c'est trop trop beau
Endroit idéal, cadre parfait, pour fêter dignement cet évènement. C'est ce jour là, que des enfants Norvégiens nous ont donné 4 langoustes cuites, pour nous souhaiter la bienvenue
Une vue d'ensemble de ce bout de l'ile, superbe
Au bout d'une ballade au départ de ce bout de l'ile, un refuge garni, propre, fonctionnel, on en rêverait chez nous
Irrésistibles, quittés à regrets, encore quelques images de ces "petites Lofoten"
Et nous prenons la route touristique n°13, paysages à la hauteur de nos attentes
Ballade sur le plateau, avant de plonger 800 mètres plus bas dans le fjord Sognefjorden
Une passerelle d'observation à trois pointes dont deux suspendues dans le vide domine la route vertigineuse qui descend dans le fjord
Sensations assurés, et si vitesse maîtrisée, alors certitude d'arriver en bas entier et avec des freins !
Ambiance norvégienne, en se dirigeant vers Urnes, pour y voir une église en bois debout.
Il faut emprunter un bac, dans lequel l'optimisation dans le rangement des véhicules n'est pas un vain mot !
La petite église en "bois debout" d'URNES, que nous ne verrons que de l'extérieur, présents trop tôt sur place (ou les Norvégiens se levant trop tard !)
Une surprise qui illustre bien l'état d'esprit des Norvégiens : l'arboriculteur dépose sa marchandise sur une table, une affichette avec les prix, une petite caisse pour y déposer l'argent de vos achats (le tout sous un parasol pour la pluie), et il s'en va...la confiance est partout. On s'est régalé de prunes et de framboises.
Il pleuvait tellement...il en fallait au moins deux !
Et puis, nous empruntons le plus long tunnel routier du monde (selon la documentation consultée), 24,5 kilomètres.
A trois reprises sur sa longueur, le tunnel comprend une grande salle, éclairée. Histoire sans doute de permettre une reprise de respiration aux claustrophobes
Au bout du tunnel, Aurland et sa route escarpée qui monte sur le plateau.
Comme déjà rencontré, les Norvégiens aiment à construire des passerelles permettant d'apprécier les panoramas vertigineux
1350 mètres, une nuit sous un vent et une pluie battante, une expérience à vivre. 4°C au réveil
Mais malgré brumes et brouillards, ces plateaux sont magnifiques
Et la redescente sur Aurland, le lendemain matin
Une ballade inoubliable, effectuée rapidement après les jours de pluie... l'eau coule partout, même dans nos chaussures.
La fin de la ballade est assez sportive, si vous voyez le chemin vous êtes doués ou inventifs, et on y est passé
Joli bivouac, à une bonne distance de Bergen, prévue en visite pour le lendemain
Bergen, qu'en dire...très belle ville
Façades toutes nordiques, dans le vieux quartier de Bryggen, face au port. ancienne capitale de Norvege.
Le street-art est abondamment présent
La maquette du vieux Bryggen, un quartier classé au patrimoine mondial, un quartier fragile et sous surveillance.
L'enchevètrement des toitures, impressionnant
Le quartier de Brygen s'enfonce de 8mm/an, ce qui provoque des évolutions visibles, voire inquiétantes des constructions
Même observation
Les détails sont visibles jusque dans les plaques de voirie
Tout ce que vous cherchez d'insolite se trouve sans doute dans ce magasin
Une intelligente et astucieuse manière de créer de l'espace et de la lumière
La reconversion d'une ancienne cabine téléphonique en boite à livres.
Et puis après Bergen, le "petit gris" nous a quitté, rejoignant enfant et petits-enfants et nous continuons notre périple, au même rythme, tranquillement
Ballade près d'un lac, découverte de ces anciennes constructions datant de 1750, laissant imaginer la rudesse de la vie à cette époque
Les trolls sont partout, et parfois à des endroits inattendus (poteau de clôture de pâture)
Dans ce pays, on est jamais au bout des suprises. Toujours plus fort, un rond-point à un carrfour de tunnels, dans un tunnel !
Superbe découverte d'une succession de cascades dans le Hardanger, et végétation recouvrant les roches
Terre de constrastes, en bas de fjord (Hardangerfjord), au sommet un glacier, et entre les deux, des étendues de verger (pomme, poires, prunes, cerises)
Il a fallu faire appel à toute la réserve, l'éducation et les principes...pour ne pas faire comme Adam
Odda et ses maisons colorées jusqu'au bord du fjord Hardanger
Folgefonna, un glacier important que nous avons voulu atteindre par Bondhus.
Encore une belle épreuve !
Moi, je lui avais promis la glace
Nous n'avons trouvé que des moraines, et des pieds en vrac !
Mais la magie du zoom donnera l'illusion que nous l'avons atteinte
Paisibles, les moutons s'abreuvent dans le lac du glacier
Et après trois jours d'efforts, une journée de break s'impose, avec d'un côté vue sur le glacier, et de l'autre sur le lac. Temps magnifique et repos mérité.
Non contents de ne pas avoir atteint le glacier, nous partons à l'attaque, par une autre vallée d'une partie accessible par Buer. Et ça se mérite !
Le résultat est à la hauteur de nos efforts, sans doute une des 10 meilleurs randos de ce voyage.
Route vers Sauda, et toujours ces fjords vertigineux
La route touristique 520 de Roldal à Sauda, plateau situé entre 800 et 1000 mètres d'altitude, avec des compositions géologiques non rencontrées à ce jour
Sous un soleil éclatant, juste trop trop beau...
Changement de versant, changement de temps...Ambiance très très Norvégienne, dès le lendemain matin. Les changements de temps s'opèrent à des rythmes incroyables
On a trouvé qu'il mettait beaucoup de volonté à vouloir vivre, la photo rend hommage à son courage !
Exercice de prononciation (on a déclaré forfait), mais on a fait la ballade, au départ dans la brume paresseuse, qui a quand même décidé de se lever à la mi-journée
Des paysages suprenants, sur ce plateau à + de 700m, avec un chemin bien balisé, les risques d'erreurs sont innombrables
Tombera, tombera pas ?
Quand le ciel se découvre, c'est quand même plus beau et plus rassurant
Et au bout du chemin, un refuge Norvégien
Juste incroyable, tout y est depuis le bois pour faire le feu jusqu'à la boite d'alumettes pour allumer les chandelles, en passant par toutes les connectiques possibles pour recharger ses appareils, les provisions pour se faire à manger, les couettes et les oreillers, le tout basé sur la confiance. Sans doute impensable dans d'autres pays...!
Direction Sand, le bac pour traverser le fjord n'existe plus depuis la construction du pont, mais permet ce cliché, finalement si illustratif de ce pays
Sand by-night, 2h du matin, pas un bruit, le calme et la quiétude absolue...
Après la version nocturne, la diurne...toujours aussi agitée
En se dirigeant vers Haukeli, ballade au départ d'un plateau à 1200 mètres, direction Velse Nup à 1500 m
Vent glacial toute la montèe, on s'est refugiés derrière un rocher pour manger. Quelques photos de névés et retour au camion.
Mais comme toujours, l'émerveillement fait (vite ou non) oublier les efforts physiques !
En route vers le Kjerag, nouveau bivouac de rêve près d'un lac, une vue et une lumière magnifique
Dans cette région agricole, une énigme non résolue. Regardez cette ferme, on vit en bas, et on met les animaux en haut, soit exactement l'inverse de notre ancien habitat agricole de montagne. Pourquoi ? La question est sans réponse à ce jour.
Nous igniorions qu'il y avait autant de moutons en Norvège, ils sont partout, nombreux et en totale liberté, peu effrayés par les véhicules
Les paysages à couper le souffle de la route qui mène au Kjerag, un des spots mythiques de la Norvège
Voila ce que nous devrions voir au terme de la ballade...
Mais pour y accéder, il faut le mériter, et faire de gros efforts. 3 crètes à passer, puis un long plateau...
Des dénivelés importants, où les chaines sont nécessaires pour garder le contact avec la roche
Et puis, le rocher mythique...désolé, pas eu le temps de redresser l'appareil. La folie est sans limite, car en dessous de cette roche, c'est 600 m de vide
De manière plus paisible, la vue (à l'endroit) de cette curiosité
On plonge sur le Lysefjord (fjord de la lumière), dans un a-pic vertigineux
Après il faut redescendre, et cette vue donne une idée du dénivelé, ou plutôt de la verticalité
Nous devions descendre dans le Lysefjord, route au 27 épingles avant de prendre un bac vers Lauvvik, pour profiter des vues d'en bas sur les 42 km de longueur de ce fjord.
Mais plus de bac depuis la veille, fin de saison touristique, donc prendre la route, soit un parcours de 130 km au lieu de 40. La Norvège c'est aussi celà.
Et quand il faut faire des travaux, et que la route ne possède qu'une voie, et bien on la ferme. Pour une durée inconnue (ici plus d'une heure), sans que personne ne s'en plaigne
Arrivée à l'autre extrémité du Lysefjord, demain c'est le second spot mythique, le Preikestolen.
Voici le Preikestolen, vu d'avion. Le plateau de cette falaise se situe 600 mètres au dessus du Lysefjord
Voici ce que nous aurions dû voir et que d'autres ont vu quelques jours avant nous
Juste magnifique
Mais...voici ce que l'on a vu. On voulait y retourner le lendemain, mais c'était pire...
Un petit moineau coloré de jaune nous a consolé, et a profité de miettes du casse-croute
Sur le chemin, ambiance, on est dans la brume !
Stavanger, ses couleurs, ses maisons et l'animation de ses quartiers festifs.
La rue la plus colorée, et l'une des plus animées (bars, restos)
Et la salle de concert hyper contemporaine, avec une acoustique qui serait proche de celle de Playel
Nous poursuivons maintenant tranquillement notre route vers Kristiansand, lieu de départ vers le Danemark. Ici bivouac près d'Arsland.
Arrêt dans le joli village de Sogndalstrand, typique, un lieu privilégié des artistes (en saison)
L'humour se décline de diverses manières, le recyclage des bottes de moto en pot de fleur en est un exemple. Parfois ce sont des pantalons sans parler des trolls !
Jossingfjord, le fjord où le 1er bateau allemand a été coulé en 1943, au cours d'un raid des alliés.
Et sa plaque commémorative.
Mais aussi deux maisons des 18 et 19 ème siècle, conservées dans leur état, abritées sous le rocher de cette montagne
Brufjell, et sa balade, pas très longue mais finalement assez engagée quand même
En témoignent ces dénivelés cahotiques attestant de la souplesse de nos articulations
Rien à envier avec la descente vers la mer et la "grotte"
Le retour de ballade débouche sur une atmosphère plus paisible
La maison, sur pilotis, accolée au garage à bateau
Lindesnes et son phare de 1929, toujours en activité.
Avant dernière nuit en Norvège, au pied du phare.
Une dernière petite curiosité Norvégienne, les garages à bateaux.
La carte de la Norvège, toute en hauteur,
Au fluo vert, notre parcours, dont on comprend qu'il a été volontairement limité au 1/3 sud de ce grand pays
Ou encore une représentation plus schématique, selon la balise. Cà vous fait penser à quoi ? ou ours ou un troll peut être.
La Norvège en quelques chiffres étonnants : 2500 kms du Nord au Sud, mais près de 83 000 kms de côtes (îles comprises) et près de 50 000 îles !
Sur le millier de kilomètres de tunnels de ce pays, nous en avons emprunté sans doute plus de 100, dont le plus long routier de 24,5 kms. Des tunnels de toutes formes, de toutes tailles, avec des ronds-points, des aires de repos, des tunnels secondaires ou qui passent sous les fjords, et plus généralement une infrastructure routière aussi tourmentée que la roche qui constitue l'essentiel du sol.
Un pays magnifique, aux paysages époustouflants et variés, déconcertants parfois, un à-pic de 1 000 mètres après un long plateau, une station de ski à 300 m d'altitude, ou encore une langue glacière à 700 mètres.
Mais aucune de ces beautés n'est accessible sans efforts, et c'est au prix de près de 280 kms à pied et sans doute plus de 10 000 mètres de dénivelés cumulés que nous les avons découvertes.
Le tout sous un soleil permanent et des conditions exceptionnelles et inhabituelles pour ce pays.
Au final il se dégage de ce pays une sentiment de sérénité, de bien être et de calme.
Impressionnés par les infrastructures scolaires et périscolaires qui ressemblent à des minis pars d'attractions jusque dans des villages de taille modeste.
Le Norvégie est très respectueux de la règle, tolérance zéro avec l'alcool au volant, respect des règles de vie en communauté, avec bien évidemment les limites du système qui va jusqu'à une forme d'auto surveillance collective, et ses dérives inévitablement associées...
Voila ce que fut notre découverte de cette partie de la Norvège, où il est bon de prendre son temps, de profiter des espaces, de la liberté, et de ne courir qu'après les trolls...!
Fin de ce voyage, dans l'attente du suivant...